Auteur : Thibaudeau Christian
Ouvrage : Le Livre Noir des Secrets d’Entraînement
Année : 2007
Lien de téléchargement : Thibaudeau_Christian_-_Le_Livre_Noir_des_Secrets_d_Entrainement.zip
T-mag écoute ses lecteurs. Quand nous recevons beaucoup de commentaires à propos d’un article en particulier ou à propos d’un rédacteur, nous y portons attention. Après que Christian Thibaudeau eu publié quelques articles chez-nous, le message des lecteurs ne pouvait pas être plus clair : « On veut en savoir plus sur ce gars-là ! » Thibaudeau est encore un autre phénomène du Canada français dans le domaine de l’entraînement en force et du conditionnement physique. Il a entraîné avec succès un large éventail d’athlètes depuis des haltérophiles et hommes forts en passant par des joueurs de hockey et des patineurs et patineuses de fantaisie. Il est également un haltérophile de compétition, un coach de football et est en train de terminer sa maîtrise en science de l’exercice. Si on en juge par ses articles publiés dans T-Mag jusqu’à maintenant, il en connaît également pas mal en matière de gain de masse. Nous avons donc décidé de nous asseoir avec Thibaudeau et de l’interroger à propos de sujets variés. Testosterone : Commençons par parler de tes jeunes années. Quel est ton bagage athlétique et en quoi t’a-t-il aidé à devenir toi-même entraîneur ? Christian Thibaudeau : J’étais le genre de p’tit gars que personne ne voulait avoir dans son équipe de ballon-chasseur à l’école primaire. Vous voyez le genre : maigrichon, mais grassouillet à la fois, sans aptitudes athlétiques ni véritables capacités physiques. Ce qui est triste est qu’en fait, j’adorais les sports. Je regardais chaque jour tous les sports possibles à la télé. J’adorais réellement le sport, mais j’étais probablement le pire athlète de la planète ! T : Je t’ai vu à l’entraînement et il est évident que tout a bien changé ! Que s’est-il passé ? CT : À l’âge de 11 ans, j’en ai eu ras le bol. J’ai alors commencé à faire des pompes, des redressements assis et autres exercices du genre chaque jour. Bien que ça n’a pas fait de moi un futur Olympien, ce fut tout de même bénéfique pour ma confiance en moi. À partir de là, j’étais accro à l’entraînement ! J’ai réussi à faire l’équipe de football à l’école secondaire en tant que receveur. C’est à ce moment-là que j’ai réellement commencé à me défoncer à l’entraînement. Je devais avoir environ 13 ans et je m’entraînais chaque midi. Avec du recul, je dois dire que j’ai amorcé ma carrière dans ce domaine en faisant exactement le contraire de ce que tout le monde faisait. La plupart des gars commencent l’entraînement en entraînant seulement le haut de leur corps alors que moi, je ne faisais que les jambes. Je me disais qu’en tant que receveur, tout ce dont j’avais besoin était de fortes. À l’âge de 17 ans, j’étais devenu un vrai maniaque de l’entraînement ! J’étais joueur de football et je m’entraînais dès que j’avais une chance. Le matin, j’entraînais mes biceps pour avoir un look à l’école (ouaip, j’ai été ce genre de gars !), le midi j’entraînais mes jambes et le soir j’entraînais le haut du corps. Malheureusement, bien qu’étant absolument accro à l’entraînement, je ne connaissais rien à la nutrition. J’ai donc terminé l’école secondaire à 5’ 9’’ et pesant 175 livres. Ce n’est qu’au collège que j’ai commencé à m’entraîner de façon intelligente. Notre équipe était supervisée par un entraîneur vraiment compétent (avec qui je travaille maintenant) et mon poids est passé à 225 livres en deux ans, avec de la force à revendre, enfin, c’était pas mal pour un jeunot de 19 ans. À la base, je n’ai jamais eu de talent pour quelque sport que ce soit ; c’est ce qui a initié mon intérêt pour l’entraînement. C’est ironique, mais il ne se passait pas un jour sans que je ne maudisse mon manque de talent ! Aujourd’hui je vois plutôt ceci comme une bénédiction. J’ai réalisé que j’aimais davantage l’entraînement que de jouer au football. Donc, après ma « carrière » je me suis tourné vers l’haltérophilie. J’ai également fait des concours d’hommes forts. Mes performances étaient quand même bonnes, mais c’est difficile de rester compétitif à 5’9’’. T : Que fais-tu en tant que coach maintenant ? À quoi ressemble une de tes semaines typiques ? CT : Mon horaire varie au cours d’une année. L’été je passe de 5 à 8 heures par jour à entraîner des joueurs de hockey, c’est leur période hors saison. Pendant la saison, la plupart quittent pour retrouver leur équipe respective. On reste en contact, mais je ne les entraîne pas directement. J’entraîne également des joueurs de football. Certaines journées, j’ai jusqu’à 20 athlètes qui s’entraînent ensemble. Ça fait une ambiance du tonnerre, positive et motivante. L’hiver, ma clientèle est surtout composée de joueurs de football et patineurs artistiques. Je suis également entraîneur de football et ceci occupe beaucoup de mon temps, mais j’adore travailler avec de jeunes athlètes. Tel que j’ai mentionné, j’ai toujours aimé les athlètes et je considère comme bénie chacune des chances que j’ai de pouvoir travailler avec eux, peu importe leur niveau. T : À en juger par tes photos d’entraînement, je devine que tu es maintenant un fort et puissant fils de p… ! Quelles sont tes meilleures performances ? CT : Bien, je dois dire que j’ai une bonne force générale, je ne suis pas excessivement fort dans quelques soulevés. Je ne peux pas me comparer aux powerlifters élites en ce qui a trait au soulevé de terre, squat ou développé couché et j’ai commencé à faire de l’haltérophilie trop tard pour être de calibre international, mais je n’ai aucune véritable faiblesse. ...
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